Le burn-out

Il est fréquent que les personnes hypersensibles, les femmes à haut potentiel et les starseeds soient souvent plus à risque de souffrir de burn-out en raison de leur tendance à donner trop d’énergie aux autres, de leur perfectionnisme et de leur sensibilité. Les exigences sociales et les pressions du quotidien peuvent également contribuer au stress et à l’épuisement. 

Comme tu dois le savoir maintenant, j’ai subi un burn-out dans le passé.

Cela s’est produit suite à une accumulation de soucis dans ma vie. Au niveau professionnel car j’étais débordée et j’avais un travail que je n’aimais pas particulièrement comme assistante au directeur financier d’une entreprise. Mais aussi au niveau personnel, j’ai élevé ma fille seule dès ses 6 mois, il y a eu pas mal de décès dans mon entourage, des soucis familiaux, bref une accumulation de plusieurs facteurs et j’avais beau m’accrocher pour tenir bon et m’occuper correctement de ma fille, j’ai fini par craquer. Sans parler du manque de sommeil car j’ai travaillé pendant 5 ans de jour comme de nuit et ma fille a fait beaucoup de cauchemars après que son père nous ait quitté.

C’est pourquoi avant de sombrer dans l’épuisement, il est important de prendre conscience des signes avant-coureurs pour les reconnaître et prendre des mesures afin d’éviter le burn-out.

Quels sont les signes avant-coureurs du burn-out ?

Je te propose une liste des signes auxquels tu dois être vigilante afin de détecter un risque éventuel :

• La fatigue chronique : une fatigue persistante et inexpliquée qui ne disparaît pas même après une bonne nuit de sommeil.

• L‘irritabilité : une réaction excessive ou démesurée aux petites choses qui peuvent mener à un comportement inapproprié et peuvent te rendre agressive.

• Les changements d’humeur : des sautes d’humeur fréquentes et intenses, une sensibilité accrue, une tristesse persistante.

• La diminution de la concentration et de la créativité : une difficulté à se concentrer, à mémoriser des choses, à être productif, à être créatif.

• Les troubles du sommeil : des difficultés à s’endormir, à rester endormi.e, à se réveiller tôt le matin ou à se sentir fatigué.e au réveil.

• Les douleurs physiques : des douleurs inexplicables, des maux de tête, des douleurs musculaires.
• Une sérieuse baisse de ta motivation y compris pour des choses que tu aimais.

En reconnaissant ces signes, il te sera possible de prendre des mesures pour éviter le burn-out.

On le dit souvent, mais il est important de prendre soin de soi-même en pratiquant régulièrement des activités qui procurent du bien-être, telles que la méditation, la marche en nature, un sport que tu aimes sans forcer, une activité créative. Il est également important de se fixer des limites claires, savoir s’affirmer et de dire non lorsque cela est nécessaire.

Il est essentiel également d’observer son corps, de l’écouter et de prendre en compte les signaux qu’il t’envoie. Mais aussi et cela j’insiste car c’est une tendance chez le haut-potentiel, l’hypersensible et le starseed, il est crucial de ne pas s’isoler trop longtemps. Je sais que nous avons besoin de notre espace, d’une certaine solitude ne serait-ce que pour recharger notre énergie, pour nous retrouver. Mais face aux problèmes de la vie, il faut toutefois ne pas être déconnecté des autres au point de se désociabiliser ou de se renfermer dans sa coquille. Que l’on vive seul.e ou pas, et même si l’on a peu d’amis, il est vraiment important de maintenir des relations sociales et si possible d’être bien entourée. C’est à dire de côtoyer des personnes positives car les autres vont drainer ton énergie, des personnes qui soient capables d’écouter sans juger ni donner des conseils à tout va, des personnes qui font preuve d’une certaine finesse psychologique et si besoin parler à ton médecin ou à un psychothérapeute.

Les solutions alternatives et naturelles :

Il existe de nombreuses solutions naturelles pour prévenir et traiter le burn-out, sans recourir à des médicaments tels que les antidépresseurs, les anxiolytiques et les psychotropes. Voici quelques suggestions :

• Pratiquer régulièrement des activités qui procurent du bien-être, telles que la danse, le qi qong, la méditation, la musique, le dessin, la photo ou la marche en nature, les bains de forêt.

• La respiration est très importante également, car souvent quand tu es en stress, tu vas diminuer ta capacité respiratoire et ne respirer que par le haut de ton corps. Pourtant une respiration abdominale sera nettement plus bénéfique. Je te recommande particulièrement la cohérence cardiaque car elle va induire la synchronisation entre le coeur et le cerveau.  Les recherches scinetifiques ont montré qu’il existe des mécanismes physiologiques par lesquels le coeur communique avec le cerveau, influençant le traitement de l’information, les perceptions, les émotions et la santé.  Le rythme 5 ,6,3 est le plus adapté (voir ma publication sur Instagram).

• Prendre soin de ton corps en suivant une alimentation saine et équilibrée, en dormant suffisamment et en évitant les substances stimulantes telles que la caféine et l’alcool. Il existe des aliments qui vont stimuler la sérotonine, un neurotransmetteur reconnu pour ses bienfaits sur l’humeur. Le chocolat noir dosé à minimum 70 %, (85 % est idéal), la banane, l’ananas, la prune, le kiwi, le saumon, les œufs, …

• Te fixer des limites claires, t’affirmer et dire non lorsque cela est nécessaire.

• Trouver un équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle, en prenant régulièrement du temps pour toi.

• Chercher le soutien d’amis, de la famille ou d’un thérapeute pour discuter de tes difficultés et trouver des solutions adaptées.

• S’exprimer et ne pas garder pour soi. Au besoin, écris les choses ou dicte-les, car il faut les laisser sortir au lieu de les garder en toi sinon cela engendrera des cristallisations dans ton corps puis des blocages et des maladies et douleurs.

• Pratiquer régulièrement des activités créatives pour stimuler ton cerveau et réduire le stress.
• La luminothérapie peut t’apporter énormément surtout en période hivernale
• Les fleurs de Bach vont réguler les déséquilibres émotionnels
• Les câlins et les massages vont t’aider à libérer l’ocytocine, l’une des 4 hormones du bonheur.
• Pour la dopamine, je te recommande de fêter tes petites victoires, d’apprendre à passer à l’action, à découper les tâches afin d’avoir des objectifs plus facilement réalisables et de les célébrer à chaque fois.
• Rire, pleurer, effectuer des étirements, le sport, faire l’amour va servir à secréter des endorphines.
• La sonothérapie elle va t’apaiser en profondeur, t’accorder plus facilement le lâcher prise et adoucir les tensions physiques, émotionnelles et psychiques, obtenir une harmonisation au niveau cellulaire.
• Les codes de lumière que je propose eux permettront d’aller à la racine et à l’origine de ces causes du burn-out pour les identifier, les reconnaître, puis les nettoyer et les éradiquer afin de pouvoir reprogrammer tes mémoires cellulaires et ton champ électromagnétique, ton corps physique et tes corps énergétiques. Mais aussi déterminer s’il y a une relation transgénérationnelle et des mémoires qui sont reliées avec ce burn-out. Je peux déterminer si tu as des mémoires karmiques afin de couper ces mémoires en toi pour évacuer ces anciens schémas et te faciliterla récupération d’un meilleur équilibre à tous les niveaux.

Les risques de burn-out sont nombreux et peuvent varier d’une personne à l’autre. Cependant, certains facteurs peuvent augmenter les chances de développer un burn-out :

• Travailler dans un environnement stressant ou exigeant, avec des délais serrés et des attentes élevées.

• Avoir une charge de travail excessive, avec un manque de temps pour se reposer ou se ressourcer.

• Être responsable de la prise de décisions difficiles ou d’un grand nombre de personnes.

• Avoir des relations tendues avec les collègues ou la hiérarchie.

• Avoir des objectifs personnels irréalistes ou trop élevés.

• Être incapable de prendre du temps pour soi et de se détendre.
• Se mettre la pression, notamment en, étant trop perfectionniste.
• Chercher à trop porter les choses seule au lieu de déléguer ou d’établir une organisation plus réaliste et découper en mini tâches afin de voir ses avancées sans se décourager.
• Ne plus savoir où sont ses priorités et se disperser jusqu’à l’épuisement.
• La suradaptation constante en raison de son hypersensibilité, de sa douance, d’un sentiment de décalage vis à vis des autres.
• Se renfermer et garder les choses pour soi-même.
• Trop de solitude et d’isolement, le manque d’amis, d’une communauté où tu te sentes libre d’être toi-même.
• Manquer de soutien.
• L’accumulation de problèmes dans plusieurs sphères de son quotidien (des soucis au travail, des tensions dans son couple, le chômage, un divorce, une rupture sentimentale, un deuil, un décès, la perte de son animal, apprendre la maladie grave d’un proche, soutenir un proche en fin de vie ou dans une maladie lourde telle qu’Alzheimer, un profond sentiment de ne plus voir le bout du tunnel, d’être perdue, de crouler sous l’ampleur des tâches à mener, une insécurité récurrente, etc).

Il est important de prendre conscience de ces facteurs de risque pour mieux les gérer et éviter de tomber dans le piège du burn-out. En anticipant et prenant le temps de faire des pauses et de prendre du recul autant que possible, en dédramatisant, en s’occupant de soi, mais aussi en apprenant à se fixer des limites claires et savoir dire non.

Le burn-out est un état d’épuisement professionnel qui peut se manifester par une fatigue extrême, une désillusion et une perte de motivation. Il peut également s’accompagner de symptômes physiques tels que des maux de tête, des douleurs musculaires et une diminution de l’immunité. Toutefois, il peut aussi être le résultat d’une accumulation générale en plus de ce qu’il se passe au travail ou même être d’origine purement personnelle.

Beaucoup ont tendance à tout porter, surtout en famille monoparentale. Ce n’est pas toujours évident de déléguer ou de trouver de l’aide et souvent il y a un coût ce qui n’est pas abordable pour une femme seule. Ayant élevée ma fille seule, je le sais très bien. Faire une activité sportive par exemple, nécessite d’abord de trouver un mode de garde pour son/ses enfant.s surtout quand il n’est pas scolarisé et si l’on travaille Quand on a de la famille proche ou des amis sur qui compter c’est toujours plus facile, mais ce n’est pas toujours le cas. Il existe en ville des haltes garderies ou des lieux d’accueil pour les petits pour quelques heures, ne pas hésiter à te renseigner. S’entraider entre mamans solos également est une bonne alternative beaucoup moins coûteuse que les garderies.

Si l’on traverse un deuil, des difficultés de santé, bien veiller à avoir un accompagnement sérieux avec un professionnel de santé plutôt que de pratiquer l’auto-médication. Aujourd’hui il existe des thérapeutes qualifiés et spécialistes de la douance et des hypersensibles.

Il existe aussi des méthodes très variées autres que la psychanalyse ou la psychiatrie, car celles-ci ne conviennent pas à tout le monde. Pour ma part, j’ai fait 10 ans de thérapie, franchement ça ne m’a pas servi à grand-chose. Je n’ai rien appris, certes ma psychiatre était une personne compétente et avec qui le contact passait très bien, en qui j’avais confiance, mais hormis discuter de mes soucis, jamais je n’ai trouvé de solutions efficaces pour m’en sortir. C’était plus un moment de parole à moi où je pouvais tout déposer qu’une aide pour m’en sortir. L’avantage du psychiatre c’est qu’il est remboursé et tous ne sont pas addicts à la médication qui n’est pas toujours indispensable et qui de toute façon aura de sérieux effets secondaires.

Cela dit, dans certains cas où la personne tourne en boucle dans son enfer intérieur et qu’elle en arrive à vouloir se suicider ou se blesser, cela permet de déconnecter le cerveau chimiquement.

Là encore, seul un professionnel de santé sérieux saura établir un diagnostic pertinent. Il peut parfois être salvateur de prendre quelques temps certains médicaments plutôt que de se tuer. Un temps de repos en établissement spécialisé où l’on sera prise en charge et en arrêt maladie, peut aussi s’avérer bénéfique si cela ne dépasse pas 1 mois car déjà l’entourage comprendra la gravité de ta situation et le prendra plus au sérieux, il n’y aura plus d’obligation à aller au travail. Une réelle pause sera enfin possible, sans gérer son ménage, ses courses, ses enfants, son travail et l’on sera entourée et en sécurité. On aura accès à des activités d’art-thérapie remboursées et prises en charge, de thérapie d’accompagnement et d’un cadre différent de son habitation.

J’ai remarqué que beaucoup confondent le burn-out avec le surmenage et de la dépression alors que ce sont des pathologies très différentes.

Le surmenage est un état de fatigue qui survient généralement après une période de travail intense ou prolongée. Une série de gros soucis qui dure plusieurs jours, semaines ou mois. Contrairement au burn-out, il peut disparaître après un court repos ou des vacances de quelques jours ou semaines.

La dépression classique peut présenter des symptômes similaires au burn-out, tels que la fatigue, la perte de motivation et les changements d’humeur. Cependant, elle est souvent associée à d’autres symptômes tels que une profonde tristesse, des pensées négatives, l’isolement social, voire des pensées suicidaires. J’ai remarqué également que la dépression avait souvent une origine héréditaire également. Elle peut se déguiser derrière une addiction comme l’alcoolisme, la prise de drogues servant à fuir ou anesthésier un réel trop difficile à affronter.

Il est important de consulter un professionnel de la santé mentale pour déterminer le diagnostic exact et le meilleur traitement pour chaque situation individuelle. Ensuite, on pourra faire appel à des solutions alternatives. Un thérapeute n’est pas un médecin je le rappelle et n’est pas habilité à établir un diagnostic. Il peut accompagner, guider, complémenter mais il n’a pas la même formation qu’un médecin ou un psychiatre. Et les ressentis, guidances ne sont pas des méthodes scientifiques ou fiables à 100 % pour ce genre de cas qui peuvent se solder par un suicide, donc un peu d’humilité et de sérieux s’imposent. Sinon, tu te mets en danger et tu peux aussi être sous la coupe d’une personne potentiellement toxique qui peut profiter de ta vulnérabilité prétextant t’aider mais cherchant à te soutirer de l’argent ou abuser de toi, c’est pourquoi je recommande toujours un avis médical.

Avec le burn-out, on entre dans un véritable épuisement. Je me souviens d’un collègue qui avait traversé cela après une vie de commercial régional. Il disait avoir l’impression d’être devenu une serpillère, d’avoir 100 ans tellement il se traînait et ce durant au moins une année entière. Le burn-out est long. Cela va prendre des mois voire des années pour remonter la pente. Les personnes qui prétendent avoir fait un burn-out de 3 semaines se trompent, ce n’est pas ça un burn-out. Tout le métabolisme peut se mettre au ralenti, le système sympathique et parasympathique ce qui peut entrainer une prise de poids par exemple. Je ne parle pas de la prise d’antidépresseurs qui a aussi de sérieux effets secondaires à la fois sur le cerveau et sur le poids.

Dire à une personne en burn-out de se secouer serait une aberration par exemple, car elle n’a plus d’énergie, et en est littéralement incapable. Il faut du temps pour retrouver cette énergie et avant même d’avoir l’énergie, de retrouver déjà l’envie et la motivation. Car tu te sens tellement éteinte, que tu n’as plus qu’une envie c’est ne rien faire ou dormir, tu te traînes et tout te semble insurmontable. Faire le ménage par exemple, ou du rangement, sans parler de jardinage et de sport. Donc pour cela le mieux est de subdiviser les tâches en micro-tâches, par exemple une pièce à la fois et surtout ne vivre qu’un jour à la fois. Ne pas chercher à se projeter dans le futur et essayer autant que possible d’éviter de ressasser les soucis et problèmes, d’être accompagnée, soutenue par son entourage et ne pas rester seule dans son burn-out quand cela est réalisable.

Si cela est possible, j’encourage une reprise en douceur avec un mi-temps thérapeutique. Et ne pas hésiter en amont à changer de travail, à quitter une personne avec qui tu es dans une relation toxique, à demander de l’aide surtout car ensemble on est toujours plus fort et l’autre va avoir un recul sur la situation qui peut t’être très bénéfique et t’apporter une perspective différente ou tirer la sonnette d’alarme avant que tu ne sombres dans le burn-out.

Dans tous les cas, tu ne te sortiras pas seule de ton burn-out, mais en étant entourée que ça soit au niveau affectif mais aussi au niveau thérapeutique et médical. C’est un cheminement de longue haleine qui demande de la patience mais qui peut à terme ouvrir d’autres horizons car cela reste une leçon de vie riche d’enseignements.

Après un avis et un diagnostic médical sérieux, je peux t’accompagner dans ton cheminement en t’offrant à la fois mon écoute, mon expérience et mes outils énergétiques. Si cela est pertinent pour toi, n’hésite pas à réserver un appel découverte afin que nous en discutions ensemble.

Article © Nathalie-Coeurs Etoilés